Comment organiser une simulation d’urgence cardiaque en entreprise ?

Une urgence cardiaque en milieu de travail peut survenir à tout moment. Bien que la formation en RCR et à l’utilisation d’un défibrillateur externe automatisé (DEA) soit essentielle, elle ne remplace pas l’expérience d’une mise en situation concrète. Organiser une simulation d’urgence cardiaque en entreprise permet de tester les réflexes, d’améliorer la coordination des équipes et d’identifier les failles dans le plan d’intervention. C’est un exercice simple, mais extrêmement puissant pour renforcer la culture de sécurité.

Définir les objectifs de la simulation

Avant même de planifier l’activité, il est important de clarifier ce que vous souhaitez évaluer. S’agit-il de valider le temps de réponse de l’équipe, de tester l’accès au DEA, d’évaluer la capacité des employés à réagir sous stress, ou de former de nouveaux secouristes à travailler en équipe ? La simulation doit répondre à des besoins réels de votre organisation.

Une fois les objectifs établis, ils guideront le choix du scénario, la sélection des participants, le moment idéal pour mener l’exercice, et les indicateurs de performance à observer.

Concevoir un scénario crédible et engageant

Le réalisme est essentiel. Il ne s’agit pas simplement d’un jeu de rôle, mais d’une situation immersive, qui doit représenter le plus fidèlement possible une urgence réelle. Le scénario peut inclure une personne qui s’effondre soudainement dans un corridor, à la cafétéria ou en salle de réunion. Un collègue trouve la victime inconsciente, la respiration est absente, et l’équipe doit réagir.

L’emplacement, les ressources disponibles, les horaires de travail et les rôles de chacun doivent être pris en compte. Une partie des employés peut être prévenue à l’avance pour éviter la panique, mais il est souvent préférable de ne pas divulguer tous les détails afin d’observer des réactions spontanées et authentiques.

Mobiliser les bonnes personnes

Pour que la simulation soit complète, il faut inclure à la fois les premiers répondants désignés, les collègues de travail qui pourraient être témoins, et les responsables de la sécurité ou des ressources humaines. Les superviseurs doivent être présents, mais laisser le terrain aux employés impliqués, afin de ne pas biaiser le déroulement.

Il est également recommandé d’inviter un formateur ou un observateur externe, qui pourra évaluer la performance de manière neutre. Chez FIMUQ, nous accompagnons les entreprises dans la planification et la mise en œuvre de simulations d’urgence cardiaque, avec des outils d’analyse post-exercice.

Analyser les résultats et améliorer le protocole

Après la simulation, une séance de retour est essentielle. Il ne s’agit pas de juger ou de pointer du doigt, mais de tirer des apprentissages constructifs. Quels gestes ont été posés efficacement ? Y a-t-il eu des hésitations ? Le DEA était-il facile d’accès ? La communication a-t-elle été claire ? Ces questions permettent d’identifier les forces et les éléments à corriger.

La simulation peut aussi servir à améliorer l’aménagement des lieux, à revoir l’affichage des procédures ou à ajuster la répartition des premiers répondants. En répétant l’exercice périodiquement, l’entreprise développe une véritable culture de préparation aux urgences, où chaque employé sait comment réagir si un incident survient.

FAQ – Simulations d’urgence cardiaque en entreprise

Pour tester les réflexes en conditions réelles, valider les procédures internes et renforcer les compétences des premiers répondants.

Pas nécessairement. Elles peuvent être ciblées selon les équipes ou les départements, mais une couverture globale est à privilégier avec le temps.

Un DEA d'entraînement, un mannequin de RCR, une trousse de premiers soins et un formulaire de retour d’expérience suffisent généralement.

Oui. Nous offrons un service complet incluant la conception du scénario, l’animation de l’exercice et l’analyse post-intervention.

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