Urgences Diabétiques
Premiers soins et formation secourisme pour réagir rapidement

Hypoglycémie, hyperglycémie : comprendre les situations d’urgence

Le diabète, maladie chronique qui touche une part croissante de la population, nécessite une vigilance constante. Toutefois, même avec un suivi rigoureux, il peut arriver qu’une personne diabétique se retrouve en situation d’urgence : une hypoglycémie ou une hyperglycémie. Dans les deux cas, une intervention rapide peut éviter des conséquences graves. L’hypoglycémie, ou chute brutale du taux de sucre sanguin (généralement sous les 4 mmol/L), survient souvent de manière soudaine et peut mener à une perte de conscience. L’hyperglycémie, quant à elle, s’installe plus lentement mais peut évoluer vers une acidocétose diabétique, une urgence médicale potentiellement fatale.

Il est donc crucial de savoir distinguer les deux et de connaître les bons gestes à poser.

Les causes d’une crise diabétique sont multiples : oublis ou erreurs de médication, repas sautés, efforts physiques intenses sans apport en glucides, stress, infections ou encore consommation excessive d’alcool. Dans un cadre professionnel, scolaire ou familial, ces situations peuvent surgir sans préavis. Une personne bien informée saura détecter les signes d’alarme et réagir sans paniquer, évitant ainsi la dégradation de l’état de la victime.

urgences diabétiques, FIMUQ

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On vous accompagne.

Que ce soit en milieu scolaire, professionnel ou communautaire, FIMUQ vous aide à choisir les bons réflexes, la bonne formation et l’équipement essentiel en cas d’urgence diabétique.

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Reconnaître les signes d’une urgence diabétique et appliquer les premiers soins

Les signes d’une hypoglycémie incluent souvent des tremblements, de la transpiration excessive, une grande fatigue, une difficulté à parler, des changements de comportement (agressivité, confusion), une perte de coordination, voire une perte de connaissance. Si la personne est consciente, l’administration immédiate de sucre rapide (jus, comprimés de glucose, bonbons) est le premier réflexe à adopter. Une attente de 15 minutes est recommandée avant de vérifier si l’état s’améliore. Si la personne ne retrouve pas ses esprits ou si les symptômes persistent, il est essentiel d’appeler les secours.

Si la victime est inconsciente, elle ne doit jamais recevoir quoi que ce soit par la bouche. Il faut la placer en position latérale de sécurité, surveiller sa respiration et appeler le 911. En l’absence de respiration, la RCR doit être commencée sans délai.

L’hyperglycémie se manifeste par une soif excessive, des urines fréquentes, une grande fatigue, une vision trouble, une haleine fruitée (typique de l’acidocétose) et parfois des douleurs abdominales ou des nausées. Contrairement à l’hypoglycémie, il n’y a pas de traitement de premiers soins universel à administrer sur le champ, sauf l’hydratation si la personne est consciente. Il faut l’encourager à prendre ses médicaments, surveiller son état et appeler les secours si les symptômes s’aggravent.

La formation premiers soins : un atout essentiel pour les proches et les milieux de travail

Les urgences diabétiques peuvent survenir en tout lieu : au domicile, dans une salle de classe, sur un chantier ou dans un espace public. Les personnes formées aux premiers soins sont capables d’identifier précocement les signes, d’agir avec calme et efficacité, et de transmettre aux secours les informations clés sur la condition de la victime. FIMUQ offre des formations spécifiques intégrant la prise en charge des urgences liées au diabète, en lien avec la RCR et l’utilisation d’un DEA.

Ces formations préparent les participants à différencier les types de malaises, à intervenir en toute sécurité, à soutenir psychologiquement la victime et à utiliser le matériel d’urgence de manière appropriée.

Pour les milieux professionnels, cette préparation s’inscrit dans une démarche globale de prévention et de responsabilité envers les employés. Dans les milieux scolaires, elle permet aux enseignants et accompagnateurs d’intervenir de façon adaptée en cas de crise. Dans les familles, elle renforce la sécurité au quotidien pour les enfants ou adultes atteints de diabète.

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Formations en milieu scolaire
Protéger les élèves vulnérables

Le diabète est discret. L’urgence, elle, ne l’est pas.

FIMUQ propose des formations adaptées au personnel éducatif pour repérer les signes d’hypo ou d’hyperglycémie, utiliser correctement une trousse spécialisée et appliquer les protocoles d’urgence. Ces formations sont pensées pour le milieu scolaire et jeunesse.

Trousse idéale et équipement recommandé pour les urgences diabétiques

Une trousse de premiers soins bien équipée peut faire toute la différence. FIMUQ recommande des trousses spécialisées incluant des comprimés de glucose, des pansements stériles, des gants jetables, des tampons alcoolisés, un masque de RCR avec valve unidirectionnelle, ainsi qu’un guide d’intervention rapide.

Le bracelet médical pour diabétique est aussi un outil précieux pour aider les secouristes à identifier rapidement la condition de la victime.

L’entretien régulier de cette trousse est essentiel : les produits périssables (glucose, désinfectants) doivent être remplacés périodiquement. Il est également utile de garder une liste d’urgence avec les contacts médicaux, le type de diabète de la personne (type 1 ou 2), les médicaments pris, et les allergies connues. FIMUQ propose un ensemble complet de matériel de premiers soins diabète via sa boutique en ligne.

FAQ

Non. Si la personne est inconsciente, il ne faut jamais rien mettre dans sa bouche. Il faut la placer en position latérale de sécurité, surveiller sa respiration et appeler les secours.

En général, 15 grammes de sucre rapide suffisent : un petit verre de jus, trois comprimés de glucose ou cinq bonbons. Toujours attendre 15 minutes avant de redonner une dose si nécessaire.

Oui, les enfants diabétiques peuvent présenter des urgences. Il est crucial que le personnel scolaire soit formé à détecter les signes et à réagir rapidement avec le matériel disponible.

Une crise diabétique grave peut mener à un arrêt cardiaque. La RCR et le DEA peuvent donc être nécessaires si la victime ne respire plus.

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